Le vélo, parent pauvre du Léman express ?

Les associations PRO VELO Genève et En Ville à Vélo (Annemasse) déplorent les importants retards touchant la mobilité cycliste aux abords des gares Léman express.

 

  • 50% des aménagements cyclables autour des gares de Léman express sont en retard. DR

Les associations de cyclistes de part et d’autre de la frontière dénoncent l’absence de priorité accordée au vélo, l’insuffisance des financements ainsi que des projets mal pilotés. Un constat corroboré par les Cours des Comptes de Genève et Vaud et la Chambre régionale des Comptes d’Auvergne Rhône-Alpes en France voisine.

50% de projets en retard

Selon celles-ci 62% des projets sont soit en retard (50%), soit abandonnés ou réaffectés (12%). Exemple emblématique, le tronçon de la voie verte censé relier la gare des Eaux-Vives et le quartier Hôpital accuse 10 ans de retard, la liaison avec la gare de Sécheron a 36 mois de retard et celle de Cornavin entre 12 et 24 mois de retard.  Côté français, le rabattement en mode doux peine a démarrer. Les cyclistes représentent seulement 6% des personnes se rendant à la gare de Thonon et 3% à celle de Bellegarde.

Améliorations attendues

Selon le rapport des cours des comptes, les usagers sondés demandent en premier lieu d'améliorer et/ou de créer des voies cyclables notamment aux gares Cornavin, Champel, Eaux-Vives, Sécheron. Un constat similaire est applicable à la mobilité pendulaire : pour les usagers en heure de pointe la principale demande est l’amélioration et la création de nouvelles pistes cyclables.