Suite à ma chronique sur le dernier regard du chien à son propriétaire et ami, j’ai reçu nombre de témoignages, tous poignants. Aujourd’hui, j’ai juste envie de vous raconter une histoire, mon histoire. J’ai eu le bonheur – et la douleur – d’accueillir Jack, un magnifique bouledogue anglais. Nous étions sa sixième famille. Jack, 6 ans, était «mon» chien. Au bout de six semaines, j’ai dû l’endormir… Immense chagrin. Les mots me manquent. Quelques mois plus tard, on me propose un jeune ratier du Jura. Je ne sais pas pourquoi j’ai pris ma voiture pour me rendre à Tramelan (six heures de route aller et retour!). Moi qui n’aime pas conduire, je ne sais pas «qui» me poussait. J’arrive dans une écurie et un chiot adorable vient immédiatement se blottir dans mes jambes. Je dis: «Bon, eh bien ce sera lui!» Laissant ainsi le destin s’accomplir. Puis je demande quel est son prénom. Réponse: «Jack!» Emotion énorme avec de grosses larmes en prime. J’ai pris dans mes bras petit Jack et en le serrant contre mon cœur. J’ai dit «Merci» à Jack Ier! Un signe, peut-être… Une continuité dans l’amour. Sans nul doute.