Un parti populaire de droite est né le 1er mai

Trois anciens membres de Genève en marche, dont le député Pascal Spühler, lancent le Parti populaire genevois (PPGE). Objectif? Aider la classe moyenne et entrer au Conseil municipal de la Ville de Genève en 2020.

  • Stefan Ballesteros, Pascal Spühler et Dominique Gamberoni, les fondateurs du PPGE.  Carlos Serra/ DR

    Stefan Ballesteros, Pascal Spühler et Dominique Gamberoni, les fondateurs du PPGE. Carlos Serra/ DR

Y’a du neuf dans le monde politique genevois depuis le 1er mai, jour de la Fête du travail! Un nouveau parti voit le jour: le Parti populaire genevois (PPGE)! Qui se cache derrière cette nouvelle appellation? «Nous sommes un parti de droite populaire», lance fièrement son président et fondateur Pascal Spühler, député durant douze ans au Grand Conseil sous les couleurs du Mouvement citoyens genevois (MCG) avant de rejoindre brièvement son ancien colistier Eric Stauffer à Genève en marche.

Jouer les locomotives locales

Quels sont les grands axes politiques de la nouvelle formation? «Genève a besoin d’une locomotive pour aider les non-fonctionnaires, lutter contre les incivilités, défendre la classe moyenne, les travailleurs du secteur privé, petits commerçants, locataires retraités, jeunes en formation, enfin, tous les Genevois et résidents qui n’arrivent plus à boucler leurs fins de mois»,  résume le président du PPGE. Avant d’annoncer: «Notre objectif est d’entrer en 2020 au Conseil municipal de la Ville de Genève.»

Les «ex» de Genève en marche

Mais comment est née l’idée de ce nouveau parti? «Elle est née suite à la dissolution de Genève en marche après sa défaite aux élections du Grand Conseil d’avril dernier, poursuit Pascal Spühler. Nos idées ne sont ni de gauche, ni de droite et encore moins populistes», sourit celui qui veut protéger, dans tous les domaines, l’identité genevoise et suisse. Une bonne raison, selon lui, de se mettre au travail sérieusement: «C’est pour cela que le PPGE est né un 1er Mai. Tout un symbole.»

Plus proche du peuple

Selon lui, le programme de la nouvelle formation se veut prometteur allant au-delà des idées du MCG ou de l’UDC pour être plus proche du peuple. Avec Stefan Ballesteros et Dominique Gamberoni, également des ex-membres de Genève en marche, les fondateurs du PPGE espèrent ainsi pouvoir mettre en marche une droite populaire genevoise. Et non populiste. Les citoyens suivront-ils? Réponse dans les urnes.