Russin: «Que d’eau, que d’eau!»

BUCOLIQUE • Longez le Rhône en passant par des marais protégés, jusqu’à l’embouchure de l’Allondon. Charmants îlots de verdure et petites plages.

  •  ALEXANDRA GROZ

    ALEXANDRA GROZ

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Quittez la jolie petite gare de Russin lovée au cœur des vignes par le chemin des Christophes qui vous entraîne à travers champs, le Salève en ligne de mire. Croisez le chemin des Teppes-du-Biolay sans l’emprunter, et continuez tout droit sur un sentier champêtre qui vous mène à l’étang des pêcheurs, première halte bucolique de votre marche. Un petit pont vous fait gagner l’autre rive et de rafraîchissants sentiers de sous-bois.

Ilots de verdure

Entre les points de vue sur le majestueux Rhône que surplombent des falaises boisées et, bientôt sur votre droite, les luxuriantes Teppes de Verbois – où passerelles, chemins et observatoires ont été aménagés entre trois étangs pour vous permettre de scruter une vie grouillante en toute discrétion – vous serez cerné d’eau! Et cela sans compter le coude du sentier qui partira bientôt à droite pour vous amener à la fameuse embouchure de l’Allondon, rivière franco-suisse qui prend sa source au pied du Jura et se jette dans le Rhône. A cet endroit, l’Allondon ménage de charmants îlots de verdure et de petites plages caillouteuses propices à se rafraîchir dans une eau peu profonde, pouvant atteindre 18 °C en été. Remontez sa rive jusqu’à atteindre le pont ferroviaire et franchissez-le grâce à l’insolite passerelle piétonne. Retour ensuite à la civilisation sur la route de La Plaine qui vous conduira jusqu’à la gare du même nom. Faites le retour par le même chemin ou sautez dans un train (deux par heure le week-end) pour regagner Russin!

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