SE DIT que si Luc Barthassat n’existait pas, personne n’aurait l’idée de l’inventer. Dressant récemment son bilan, pour autant qu’on puisse appeler ça ainsi, il a déclaré: «Mon bilan n’est ni bon ni mauvais, il est extraordinaire!»
A douze semaines des élections, seul un psychiatre serait capable de dire dans quelle mesure ceci relève de la mythomanie ou de la méthode Coué.
DECOUVRE que l’ancien membre du MCG ayant rejoint depuis très peu de temps le GeM (Genève en Marche, appellation non autorisée) Ronald Zacharias s’est trouvé une plus noble cause que les cafés pipes. Pour preuve ce titre d’un quotidien genevois: «Le député Ronald Zacharias vole au secours des très riches contribuables.» Comme quoi même les nantis ne choisissent pas toujours leurs amis.
APPREND que le Conseil d’Etat valaisan a déposé quatre plaintes pour, dit-il, «mettre fin à des pratiques illégales dans le domaine de la viticulture». Et dans leur viseur se trouve évidemment l’incontournable Dominique Giroud. Comme nous le révèle ce titre: «Giroud aurait vendu du vin étranger sous l’AOC Valais». Pour une fois que le Fendant était buvable, il serait injuste de le condamner pour ça.
SE DOIT d’ajouter que les riches, défendus ou non par le susnommé ne sont heureusement pas encore immortels. Pour preuve le décès dimanche 28 janvier du patron et fondateur d’IKEA Ingvar Kamprad. Espérons pour lui qu’il ne manquera pas une pièce au cercueil…
LIT à la Une d’un journal que l’ex-patron de l’UEFA, Michel Platini, dénonçant «les aberrations de la justice sportive», déclare: «Mon combat est désormais philosophique!» Un ancien footballeur qui se lance dans la philosophie, il faut s’attendre au pire. Un peu comme si Le Gniolu s’essayait à la littérature…