Urbi et orbi

  • Giancarlo Mariani, rédacteur en chef.

    Giancarlo Mariani, rédacteur en chef.

Genève peut être fière de ses musées. L’offre cantonale est en effet d’une richesse exceptionnelle. Expositions, collections et ensemble des propositions muséales ont de quoi répondre à tous les appétits, intérêts et passions. D’autant que, publics ou privés, petits ou grands, tous les musées jouent le jeu de la saine collaboration. Concrètement, cela donne 40 institutions locales qui, pour la troisième année consécutive, font campagne et promotion communes. Un rapprochement efficace qui fait de Genève, «la» ville de culture. Et surtout permet aux uns et aux autres d’investir dans une efficace émulation plutôt que de s’épuiser dans une concurrence contre-productive. Résultat des courses, l’offre évolue en permanence, se transforme, éblouit, plaît. Bref, ça marche! La preuve? En 2016, la fréquentation globale a dépassé le million de visiteurs, tous publics confondus. Un record absolu. Mieux, le Muséum d’histoire naturelle est monté sur la troisième marche des musées les plus visités du pays. Cocasse, il a ravi la médaille de bronze au Musée olympique de Lausanne.

Et ce n’est pas fini. Car les nouveautés de la saison 2017-2018, comme le Pass Musées, donneront encore plus de visibilité aux institutions muséales du canton.

Surtout, celles-ci renforceront, urbi et orbi, leur rôle de repère fondamental. «Les musées d’aujourd’hui sont les agoras d’hier», a notamment souligné le magistrat Sami Kanaan, lors du lancement de la saison. Un «ministre» de la culture qui rêve publiquement de voir les Alémaniques débarquer en hordes à Genève pour autre chose que le Salon de l’auto.

Avec une offre muséale aussi accrocheuse, l’avenir pourrait bien lui donner raison.