Sanctions nécessaires

  • Christine Zaugg

    Christine Zaugg

Après avoir scrupuleusement farfouillé dans les frigos, armoires et friteuses des bistrots, le chimiste cantonal a puni de nombreux établissements publics servant de la nourriture. Autrement dit, il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour sanctionner les fauteurs: amendes, fermetures provisoires rappels à l’ordre, formations obligatoires en hygiène ont été distribués à la pelle. De quoi mettre à mal de nombreux tenanciers de bistrots qui pensaient souvent être au top de la propreté parce qu’on leur a délivré une autorisation d’exploiter. Or, aujourd’hui, cela ne suffit plus. Outre le management de son restaurant, le patron doit aussi être aguerri dans le domaine de l’hygiène: se laver les mains régulièrement, changer l’huile de friture, contrôler les marchandises, éviter les recongélations, etc. Ces inspections de l’Etat sont cependant dégustées avec satisfaction par Laurent Terlinchamp, patron des cafetiers genevois. Qui voit en effet dans ces contrôles pointus une plus-value pour séparer les vrais pros des amateurs et rendre les lettres de noblesse à ceux qui se plient en quatre pour offrir le meilleur. Pour le plus grand plaisir du consommateur.