La droite scelle un accord

  • L'UDC Michael Andersen et Bertrand Reich, président du PLR, dimanche à Uni Mail. MP

La droite scelle un accord Elle en avait sans doute marre qu'on la traite de «droite la plus bête du monde». Lundi 3 avril, à l'issue de leurs assemblées respectives, le PLR, le MCG, le Centre et l'UDC ont scellé leur union en vue du second tour des élections pour le Conseil d'Etat, qui aura lieu le 30 avril.

Le ticket à cinq proposé aux électeurs par les quatre partis comprend: la sortante Nathalie Fontanet, la PLR Anne Hiltpold, arrivée 4e dimanche, le MCG Philippe Morel, la centriste Delphine Bachmann et l'UDC Lionel Dugerdil. Une union qui se fait sans (voire contre) l'ex-conseiller Pierre Maudet.

La configuration était idéale pour sceller une alliance entre les quatre formations politiques. Car, le Centre, qui a toujours été réticent à être sur la même affiche que l'UDC, n'était pas en mesure de faire la fine bouche, vu son score au Grand Conseil et dans la course au Conseil d'Etat.

L'objectif de cette droite unie, qui s'est elle-même baptisée «l'alliance genevoise»: reprendre la majorité au Conseil d'Etat. Afin, peut-on lire dans leur communiqué conjoint, que «le prochain gouvernement soit le reflet du parlement, tel qu’il est sorti des urnes ce 2 avril». Son slogan: «Moins d’impôts, plus de pouvoir d’achat».

De leurs côtés, les socialistes et les Vert.e.s ont reconduit leurs candidats. Le but du quatuor: «empêcher l’augmentation des inégalités sociales, favoriser la transition écologique et défendre les services publics». Et la gauche de fustiger «le camp bourgeois qui s’apprête à faire des unions contre nature en s’alliant aux populistes». Une union qui pourrait bien parvenir à ses fins et bouleverser la donne à la tête du Canton. Réponse dans moins d'un mois.